VERONIQUE, BERENICE
grec : "porteuse de victoire"
Couleur : bleue
Chiffre : 9
Pierre : saphir
Métal : argent
Fête : 4 février
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Après une longue période de succès entre 1950 et 1970, Véronique a cédé la place à Bérénice qui a la même étymologie.
Sainte Véronique, jeune lingère de Jérusalem, compatit au sort de Jésus et l'accompagne au Calvaire. Elle essuie Son visage avec son voile : ses traits restent imprimés sur l'étoffe.
En France, ce prénom n'a commencé à être courant qu'au XIXème siècle. Si Véronika est en usage en Allemagne, c'est au contraire la forme Bérénice ou Bernice, qui s'est imposé en Angleterre depuis la réforme. A l'origine, Bérénice était un prénom macédonien, que l'avancée conquérante d'Alexandre allait répandre au Proche Orient et en Egypte. Princesse juive de la Bible, Bérénice, fille de Hérode Agrippa 1er devait épouser l'empereur Titus, qui la répudia au dernier moment pour des raisons politiques.
Comme Bérénice, au caractère, Véronique, cultive volonté et bienveillance avec une grande droiture de sentiments ; elle est de surcroît, fort actif, fidèle et courageux : de beaux jours lui sont acquis.
C’est la forme latine de Bérénice et, ce fut longtemps la plus usitée en France. Elle s’en distingue peu, sinon par une sorte de légèreté ironique qui fait souvent passer Véronique pour superficielle, alors qu’il s’agit surtout de pudeur. Véronique tient à son domaine réservé et n’y admet personne, pas même l’homme qu’elle aime. Pour préserver ce champ clos, elle se choisit des masques de comédie destinés à faire croire…qu’il n’existe pas.
Fierté, exigence, vivacité.